Adventist World / Marcos Paseggi
Le juge en chef, David Magara, est un adventiste du septième jour. Il est devenu président de la Cour suprême du Kenya en octobre 2016. Mais avant même de prendre le pouvoir, il a été mis sous les feux de la rampe.
Au cours de ses audiences de confirmation des charges cette année-là, Maraga informe à la commission de la magistrature que s’il était élu, il n’entendrait pas une seule affaire le samedi, le sabbat du septième jour : « Il serait très difficile pour moi de siéger un samedi pour entendre une affaire », a-t-il déclaré à la commission chargée de la nomination des candidats à la Cour suprême pour le président. « Je préférerais parler avec mes collègues du tribunal pour m’arranger et me dispenser ainsi de siéger dans le cas où une audience se prolongeait jusqu’à samedi », affirme-t-il.
L’occasion s’est présentée où Maraga a mis en pratique ses convictions. Ce fut après les élections nationales du 8 août 2017 au Kenya. La première audience d’une affaire fixée dans la journée du samedi 26 août au préalable, été reportée à 19h en prenant en compte les croyances du juge en chef.
Ce fait n’a pas échappé aux analystes politiques kenyans qui mettent en lumière la réputation d’intégrité de Maraga, qu’ils attribuent au fait qu’il est un fervent adventiste du septième jour.
« La grandeur d’une nation dépend de sa fidélité à la Constitution et de son adhésion à la primauté du droit », souligne Maraga.
Traduction: Enide Citte
